La responsabilité sociale des entreprises

September 20, 2024

Bienvenue dans notre newsletter #2 sur la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).

Dans cette seconde édition, nous allons explorer les dernières tendances et pratiques en matière de RSE, et tout spécialement sur la finance durable qui existe depuis les années 2000 et qui connaît un engouement croissant. C’est d’ailleurs la France qui a joué un rôle pionnier vis à vis du développement de la performance extra-financière.

Un engouement renforcée par l'entrée en vigueur de la loi PACTE du 22 mai 2019, et le plan durable européen pour la finance durable.

De nombreuses entreprises, y compris les cabinets de management de transition, se concentrent désormais sur la responsabilité sociétale en entreprise (RSE). Même si les politiques de RSE peuvent différer d'un cabinet à l'autre en fonction de sa taille, de son secteur d'activité et de sa stratégie.

La finance dite durable se distingue de la finance traditionnelle par le fait qu’elle intègre dans ses prises de décision des critères ESG (c’est-à-dire Environnement, Social et Gouvernance).

Mais qu’est-ce que la finance dite durable ?

Celle-ci englobe plusieurs catégories dont voici un aperçu :

La finance verte, qui se concentre sur des actions qui ont un impact environnemental réduit ce qui facilite la transition énergétique. Les projets qui ont une importance sociale et/ou environnementale sont soutenus par la finance solidaire. En revanche, la finance à impact positif soutient les projets qui ont une forte contribution sociale, environnementale ou sociale. Alors que l'investissement socialement responsable regroupe les exigences sociales, environnementales de manière plus large.

Quelles sont les approches méthodologiques pour réussir à coordonner tout ça ?

l’ISSB (International Sustainability Standards Board), organisme créé à l’occasion de la Cop26 en novembre 2021, a publié en juin dernier ses premières normes, IFRS S1 et IFRS S2, ouvrant ainsi la voie à l’intégration de la durabilité dans la comptabilité des entreprises et le fonctionnement des marchés des capitaux mondiaux.

Ces normes créent notamment un langage commun permettant d’objectiver et de traduire en langage comptable les conséquences des risques et opportunités liés au climat sur les perspectives d’une entreprise. cette nouvelle norme vise les entreprises qui ont au moins 500 employés ainsi que les entreprises cotées ayant plus de 40 millions d'euros de chiffre d'affaire et les entreprises non cotées ayant plus de 100 millions d'euros de chiffre d’affaire.

Cette directive devrait rentrer en vigueur en 2024, ce qui laisse peu de temps aux entreprises concernées pour s’adapter.

Le Président de l’ISSB, Emmanuel Faber, a déclaré à la suite de la mise en place en juin dernier des nouvelles normes :

" Cette annonce représente le résultat de plus de 18 mois de travail intense pour établir une première série de normes de comptabilité en matière de durabilité pour les marchés des capitaux mondiaux. Les normes ISSB ont été conçues pour aider les entreprises à présenter leur situation en matière de durabilité d’une façon rigoureuse, comparable et auditable. Nous avons consulté étroitement le marché afin de nous assurer qu’elles soient proportionnées et qu’elles permettent la publication d’informations pertinentes pour la prise de décisions des investisseurs".
« Nous savons que mieux les acteurs financiers sont informés, meilleures seront leurs décisions économiques (…) »

Mais qu’en est-il des professionnels qui vont apporter leurs expertises aux entreprises vis à vis de la finance dite durable ?

Selon le cabinet Birdeo, cabinet de recrutement et de chasseur de tête pour la recherche de talents dans les métiers à impact positif, le/la chargé(e) de reporting performance extra-financière est dans le top 5 des recrutements.

Son rôle, sera d’évaluer la politique de développement durable au sein de l’entreprise et de la collectivité, en prenant en compte les enjeux sociaux, environnementaux et sociétaux de l’entreprise et de la collectivité. Il/Elle réalisera des analyses suivant des critères sociaux, environnementaux et de gouvernance (ESG). - Notera la performance extra financière, construit des éléments de mesure et développe des référentiels sectoriels. - Etablira les comptes sociétaux aux côtés des comptes financiers - Mettra en cohérence les données de l’entreprise pour donner une représentation fidèle de la valeur sociale et sociétale de l’entreprise, et enfin concevra l’orientation du modèle économique au regard des nouveaux usages et attentes du développement durable.

En général, le Consultant en reporting extra financier a pratiqué et maîtrise la finance classique puis s'est spécialisé dans les aspects extra-financiers.

Il est important que les consultants, commissaires aux comptes et auditeurs soient à la pointe pour répondre aux interrogations des entreprises, pour les accompagner et anticiper leurs enjeux et besoins.

Finance durable, informatique durable, RSE, inclusion, diversité : ce sont de nombreux services de l’entreprise qui sont impacté par la mise en œuvre de nouvelles normes extra-financières.

C’est dans ce contexte de transition et de nouvelles normes, que Lynk House a mis en place la Lynk Academy, pour accompagner les managers de transition et les futurs talents afin de leur apporter une expertise supplémentaire pour monter en puissance sur les compétences softs et techniques, déjà acquises ou à acquérir.

Des formations qui seront assurées par des experts financiers qui apporteront leurs savoirs-faire en matière financières, extra-financières et RSE.

Le lancement officiel de l’académie aura lieu le 14 septembre prochain dans nos locaux, en attendant le premier calendrier des formations est déjà en ligne et est ouvert à tous les consultants désireux de se perfectionner, lien ci-dessous.